Historique et subsidiation
« Au début des années 2000, les autorités constatent que de plus en plus de MENAS disparaissent des centres d’accueil après leur première audition à l’Office des Etrangers. L’hypothèse émise mettait en évidence une récupération de ces jeunes par des réseaux de traite des êtres humains voulant en tirer profit. Afin de pallier cette réalité, un centre caché a été créé fin 2002 sous l’impulsion de Madame Nicole Maréchal, Ministre de l’Aide à la Jeunesse à l’époque.
Esperanto a donc vu le jour avec la vocation première de protéger et de sécuriser des mineurs ainsi que de leur apporter la garantie qu’ils ne seraient plus en danger vis-à-vis du réseau exploitant. L’encadrement de ces jeunes a été élaboré en vue de leur apporter une protection importante et un soutien indispensable, leur permettant de se poser et d’être rapidement rassurés sur leur devenir. En juillet 2006, Esperanto a été agréé en tant que Projet Pédagogique Particulier par le Cabinet de Madame Catherine Fonck.
Esperanto est une Association Chapitre XII régie par la loi organique du 8 juillet 1976 des CPAS, cofinancée par le Fonds ONSS APL et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Cette situation de cofinancement fait de l’association une structure particulière que nous pouvons considérer comme « semi-publique ». Une intervention financière est attribuée par le « Fonds Maribel Social » de l’ONSS APL en tant que secteur public et de l’aide à la jeunesse en tant que service privé. Nous travaillons en association étroite avec le CPAS local qui est représenté majoritairement au sein de l’assemblée générale, aux côtés de mandataires provenant du secteur privé.
En tant que service reconnu et agréé par la DGAJ, nous sommes soumis aux obligations relatives au Décret de l’Aide à la Jeunesse de 1991. »